Vous pouvez soutenir des PME en outremer en injectant votre argent dans le financement d’un matériel ou d’un bien d’équipement qui servira à son exploitation de base. En contrepartie, l’État français vous accorde une importante réduction d’impôt. Ce dispositif s’appelle la loi Girardin industriel, et elle est destinée aux contribuables à forte charge fiscale, du fait de l’importance de la défiscalisation qui en est issue. Pour en revenir au matériel, quels sont ceux qui sont éligibles au dispositif et comment les choisir ?
Le choix en fonction du secteur d’activité de la PME
Tous les matériels sont éligibles, du moment qu’ils sont en accord avec leur utilisation par rapport au secteur d’activité de l’entreprise. C’est en revanche ce dernier qui est soumis à des conditions d’éligibilité et ils sont les suivants : l’agriculture, l’aquaculture, l’artisanat, les BPT, l’industrie, la pêche. Citons aussi l’hôtellerie, la location de véhicule de tourisme de courte durée, les taxis véhicules de moins de 7 places, le tourisme et le service à la personne. Idem pour les concessions de service public à caractère industriel et commercial, l’imprimerie, la location de matériels avec opérateur, la maintenance, le nettoyage, le paysagisme, la production et la diffusion audiovisuelle, les services informatiques. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur la loi girardin industriel.
Le choix du matériel par le monteur Girardin
Le matériel ou le bien d’équipement doit être neuf, et c’est au monteur Girardin de se charger de son acquisition par rapport aux critères qu’il aura mis en place. Cela non seulement en ce qui concerne le type de bien, mais aussi le fournisseur auprès duquel il réalisera l’acquisition.
De même, le matériel doit être un bien standard pouvant être reloué en cas de défaillance de l’entreprise locataire initiale. Ce potentiel de relocation doit donc être défini à l’avance par le monteur Girardin également.